
Le projet voit le jour sur le site de l'ancienne centrale thermique de Chavalon. Ce lieu symbolique est l'un des derniers témoins de l'ère postindustrielle dans le contexte alpin. Le projet propose une approche alternative : considérer la ruine comme un matériau vivant, une structure habitable et un terrain ouvert à de nouvelles utilisations. L'objectif est double : révéler le potentiel spatial, brut et ouvert de l'existant tout en accueillant un programme hybride qui combine activités culturelles et sportives. La stratégie architecturale repose sur une logique d'interventions minimales qui respectent les matériaux existants. Les interventions sont ciblées et réversibles. Au final, le projet offre un modèle reproductible pour d'autres friches industrielles. Il change la perception des ruines : non plus comme des vestiges à réparer, mais comme un potentiel à activer. Chavalon devient un espace de liberté, de présence et de transformation continue.